Source: FORBES

Pays : ITALIE

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extrait de l’article officiel :

Galleria San Babila, un nouvel espace pour l’art numérique

Fondée par l’entrepreneur Francesco Colucci, elle a accueilli l’événement Back To The Future lors de la Milan Design Week. Le parcours de l’exposition, en plus d’avoir proposé une exposition personnelle de Cesare Catania, a accueilli trois œuvres de grande valeur : une toile inédite d’Edvard Munch, une estampe des années 70 de “Marilyn” d’Andy Warhol et un œuf de Fabergè. Et il a également exposé, dans une Black Room dédiée, leurs répliques numériques ou hologrammes NFT équipés d’intelligence artificielle pour interagir et parler. Une rencontre entre art, Nft et intelligence artificielle, rendue possible grâce à la technologie développée par MetaWord, une entreprise fondée par Francesco Colucci avec Antonio Celotto, Mara Abbracchio et Edoardo Callegari. Une plateforme de services numériques qui crée des contenus et des outils à mi-chemin entre expérience physique et virtuelle. Dans le domaine spécifique de l’art, MetaWord s’occupe de la création d’hologrammes pouvant représenter des œuvres de grands maîtres ou d’artistes émergents, puis de les transformer en une nouvelle forme de Nft, dynamique et utilisable.

Qu’est-ce qui vous a poussé à entrer dans le monde de l’art et des NFT et à fonder la galerie ?

En tant qu’entrepreneur, au fil des années, j’ai donné naissance à de nombreux projets. Parmi ceux-ci se trouve l’Art & Luxury Investment Fund, qui traite certes de l’art et du luxe, mais avec une particularité : celle de donner la possibilité à ses investisseurs de bénéficier des investissements du fonds. Avec cette idée, j’ai créé un format de galerie d’art qui a commencé avec l’ouverture de la galerie San Babila à Milan le 3 décembre 2021. Au départ, c’était une galerie privée conçue uniquement pour les investisseurs de fonds, mais aujourd’hui c’est un espace ouvert et gratuit pour quelqu’un. En fait, je me suis rendu compte que la galerie pouvait avoir une vie indépendante de celle du fonds.

Que fait la galerie depuis son ouverture jusqu’à aujourd’hui ?

Depuis l’ouverture, nous avons déjà organisé de nombreux événements et expositions. Un défilé de mode, une exposition du street artiste Endless en février, une exposition collective avec les artistes présentés au pavillon Saint-Marin de la Biennale de Venise réalisée en collaboration avec la galerie londonienne Cris Contini Contemporary. Et une exposition personnelle de l’artiste Cesare Catane en mai, d’où est née l’idée de Retour vers le futur.

Comment est née la collaboration avec Cesare Catania ?

Je suis toujours très attentif à la dynamique du marché, et en ce moment il y a une grande effervescence autour du monde du métaverse et des NFT. J’ai commencé à aborder ce secteur il y a environ un an et demi, remarquant immédiatement l’excellent travail de Cesare Catania. J’ai réussi à prendre contact et proposé d’organiser une exposition à la galerie. Pendant ce temps, je construisais la société MetaWord avec une pensée en tête : tout le monde veut faire et parler de NFT et du métaverse, mais personne ne sait ce que c’est vraiment. Certains pensent même que le NFT est l’équivalent d’un gif animé. Ainsi, avec un de mes partenaires, Antonio Celotto, un professionnel du développement matériel et logiciel, nous avons commencé à développer la technologie de MetaWord, une entreprise qui se présente comme un leader des services sur le marché du métaverse et du NFT.

Que crée MetaWord ?

Nous créons NFT sous une forme agréable et tangible. Pas quelque chose à conserver dans un dossier PC, mais une véritable œuvre d’art, holographique et dotée d’intelligence artificielle, qui peut être exposée et appréciée de manière concrète dans une galerie, un hôtel ou une maison. Nous avons créé des cadres avec un éventail holographique qui donne vie à un hologramme. Retour vers le futur est né de l’union entre l’exposition de Cesare Catania et le travail que nous faisions avec MetaWord. Nous avons reconstruit notre galerie dans un monde virtuel, où les visiteurs pouvaient flotter dans l’espace en découvrant les œuvres dans un espace virtuel sans murs. A cela s’ajoutait l’exposition de trois œuvres majeures avec leur reproduction en hologrammes avec lesquels on pouvait interagir, se révélant à des années-lumière du concept du Nft classique. Grâce à ces travaux il est possible d’automatiser la maison : notre reproduction de “Marilyn” d’Andy Warhol pourra donc éteindre le chauffage ou diffuser la musique que l’on souhaite. Pour l’instant nous sommes les seuls au monde à l’avoir fait.

Quelle est la réaction des collectionneurs face au phénomène NFT dans l’art ? Qu’avez-vous remarqué ?

Dans le cas des NFT, tout va vite et de manière imprévisible : nous sommes à l’année zéro, comme à la naissance d’internet. Des changements sont à l’ordre du jour, mais le phénomène NFT est voué à perdurer et à se développer encore de manière toujours plus massive. De nombreux collectionneurs, liés à l’art physique, commencent à faire créer des NFT liés à leurs œuvres, à condition d’en avoir les droits. Ensuite, il y a ceux qui considèrent plutôt le monde des NFT comme une forme d’investissement. On estime que près d’un milliard de dollars de NFT sont échangés chaque jour. Et nous, en Italie, sommes derrière les États-Unis. Malgré cela, avec MetaWord, nous voulons nous présenter comme une entreprise italienne innovante qui a créé une technologie unique.